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Anti-nazis,Anti-islamiste,Anti-communiste,Nationaliste et Sioniste

samedi 24 octobre 2009

Les nazis









Les nazis ne sont pas forcement des chretiens,les musulmans extremistre sont nazis et ils l'assument,et des deux cotes s'acharnent contre les juifs. Israel est legitime,le peuple juif a le droit de se defendre,la legion juive Veille...

Jean marie le pen

Les nazis defilent avec les islamistes



Nazis,islam meme COMBAT!

Mahmoud hitlernejad

jeudi 22 octobre 2009

Neo islamisme

Stratégies pour noyauter la République

par Jean-Marie Amat, Yves Benoit



Un réseau déjà bien implanté dans plusieurs grandes villes de France cherche à peser sur les lieux de pouvoir, des universités à l'UMP. L'Express s'est procuré son manuel de lobbying, dissimulé dans un cédérom pirate du disque... de Carla Bruni. Ultrasecret, ce mode d'emploi de l'entrisme est délivré aux cadres du réseau, une soixantaine d'initiés présents dans la mouvance des Etudiants musulmans de France (EMF) ou de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) - laquelle, par ailleurs, vient de réaliser un score significatif aux élections du Conseil français du culte musulman. Ce document, malgré sa ferveur et son triomphalisme, est intéressant par la froideur tactique, la volonté de puissance, l'habileté politique et la philosophie opportuniste qu'il affiche. Rien ne dit que ce prosélytisme religieux ait de l'avenir. Mais il faut savoir qu'il existe


a délicieuse Carla Bruni est devenue, sans le savoir, la messagère des consignes clandestines d'une avant-garde néo-islamiste réunie sous le nom de code «Veni, vidi, vici». Un réseau de croyants purs et durs répartis entre Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Tous passés par l'université, ils sont jeunes, intelligents et cyniques, bien placés à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) et souvent à l'association des Etudiants musulmans de France (EMF).

Au nom d'Allah, cette petite phalange influente et rompue aux jeux politiques a décidé d'investir les centres d'influence et de pouvoir de l'Hexagone. Un combat mené dans le plus grand secret. Avec le concours d'informaticiens de haut vol, leurs recommandations stratégiques et tactiques ont été camouflées à l'intérieur de copies pirates, sur mini-cédéroms numérotés, a priori insoupçonnables, du disque de Carla Bruni, Quelqu'un m'a dit. Il s'agit de 70 fiches ultraconfidentielles qui déclinent un à un les axes du combat. Seuls les militants les plus sûrs y ont accès. Au préalable, lors de discrets rendez-vous, on leur a confié les clefs du décryptage, dont huit mots à retrouver dans l'édition Folio de Paris, d'Emile Zola. L'Express a pu se les procurer, remonter le jeu de piste et accéder à la stratégie secrète des néo-islamistes.

«Restez humbles et discrets et nous atteindrons nos objectifs»
Dès le préambule, la petite équipe affiche sa conviction d'avoir le vent en poupe: «Cette année 2002 fut, grâce à Allah, et grâce à vous, une année riche pour nous tous.» Elle s'attribue de nombreux succès. Il s'agit de l'entrée, par la grande porte, de l'UOIF au Conseil français du culte musulman, de l' «explosion» sur la scène universitaire des Etudiants musulmans de France, qui se targuent d'avoir déjà 39 élus dans les conseils d'université et de résidence, et de l'élection, grâce à la mobilisation d'associations islamistes, d'une dizaine de députés UMP. Le «didacticiel de formation» secrètement inséré dans le disque de Carla Bruni se veut un «recueil d'expériences» destiné à aider les militants «dans cette guerre de mouvement que nous engageons face à nos adversaires multiples».

La détermination de ces jeunes gens se veut sans faille: «Toute défaite peut être une victoire et toute victoire une défaite potentielle. Restez humbles et discrets et nous atteindrons nos objectifs.» La réalité impose la modestie: «Malgré les bons résultats obtenus dans une dizaine de circonscriptions où nous sommes responsables directement de l'élection de l'UMP, nous sommes encore dans une phase d'introduction dans le jeu politique en face de musulmans laïques mieux installés que nous.» Mais l'évolution du rapport de forces politique s'annonce favorable. Lors de l'élection présidentielle, le petit groupe se vante d'avoir «participé au retournement d'une partie de l'opinion musulmane»: «Si nous avons réussi à l'influencer, c'est que cette dernière a enfin compris son poids politique après des années de tromperie, de manipulation et de racisme de la part des notables du PS.» Selon cette analyse, les néo-islamistes devraient leur poids politique «à la ghettoïsation et à la fin de la mixité sociale dans les années 1980 en raison de la politique locale d'élus de gauche».

L'une des fiches des néo-islamistes décortique l'exemple, à suivre, d'un «communautarisme réussi»: le communautarisme juif. Sont ainsi mis en avant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), auprès duquel «se rend, tous les ans, le chef du gouvernement», l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a «longtemps influencé la politique de l'Unef», le B'nai Brith (orthographié Ben Brit), «association juive mondiale, ayant des structures locales, regroupant essentiellement des décideurs économiques qui financent du lobbying au sein d'institutions locales, nationales, voire transnationales», Radio J, Proche-Orient Info et d'autres médias «dont l'influence n'est plus à démontrer» - «A nous de nous inspirer de ces exemples pour réussir. Nous avons pour nous la discrétion».



«Qui s'intéresse aux intégrés?»
Le Parti musulman de France, de Mohammed Latrèche, groupuscule islamiste violent, antisémite et négationniste, sur lequel les médias se sont un moment focalisés, est l'exemple à fuir: «Soyons consensuels, et, dans le climat d'ethnisme actuel, personne ne fera attention à nous. Médiatiquement, nous n'aurions pas assez d'attrait. D'ailleurs, qui s'intéresse aux intégrés?»

«Comment nous inscrire dans le jeu?» Plusieurs fiches détaillent la réponse à cette question lancinante. D'abord, cibler «le candidat ou le parti que la situation locale rend demandeur de soutiens face à un adversaire très proche». Mais attention! «Notre but n'est pas, dans un premier temps, de donner une victoire trop large au candidat soutenu, mais de lui donner la victoire la plus inconfortable possible au niveau de l'avance en voix.» La raison? «En se retrouvant dans une situation de dépendance vis-à-vis de nous, nous pourrions obtenir de lui un certain nombre de choses, lui-même se rendant compte que sa survie politique est entre nos mains.» L'avantage de se rendre «incontournables» est de négocier des postes de chargés de mission. Un bon moyen de «renforcer notre présence en tant qu'acteurs de terrain»: «Des acteurs qui auront suffisamment d'aura pour attirer à nous les éléments prometteurs et pour appliquer nos points de vue avec le moins de résistance possible dans la communauté musulmane.»

Or, se félicitent les stratèges de Veni, vidi, vici, le jeu politique s'ouvre: «Aujourd'hui, nous sommes en position d'arbitres dans un certain nombre d'endroits, entre gauche et droite. Il nous semble évident que la gauche n'est pas un choix valable au moment où une partie de la communauté musulmane bascule à droite. Compte tenu des relais dont nous disposons dans les banlieues et de l'affaiblissement idéologique de la gauche, nous sommes en position d'imposer le candidat de notre choix.» A l'égard de la gauche, deux griefs sont formulés: «D'une part, l'incapacité de donner un signal crédible d'écoute, de respect et de refondation sociale et culturelle; d'autre part, l'inaptitude à équilibrer sa politique par rapport au lobbying juif et d'intégrer en vingt ans une élite musulmane de seconde génération.» Dès lors, tout accord local avec la gauche est d'avance «décrédibilisé vis-à-vis de la communauté musulmane».

La carte à jouer est la réislamisation
A l'opposé, «la droite, donc l'UMP aujourd'hui, malgré un certain nombre de mesures nuisibles à la communauté musulmane, a beaucoup mieux géré son équilibre par rapport au lobbying juif. Et la politique pro-arabe de la droite est vécue comme un premier pas et une marque de respect de la culture musulmane […]. Dès maintenant, en jouant sur les luttes de pouvoir internes à l'UMP (qui favorisent les groupes communautaires), il faut faire adhérer un maximum de musulmans que nous encadrerons avec nos jeunes cadres».

Les «théâtres d'opération prioritaires» sont désignés: «La région et la ville de Bordeaux, où nous sommes bien implantés, où, via les associations dans lesquelles nous sommes présents, nous avons d'excellentes relations avec le maire, Alain Juppé; la ville de Toulouse, où nous avons pu nous installer et influencer certains scrutins lors des législatives; la région Languedoc-Roussillon, où des contacts au plus haut niveau ont été pris avec l'UMP, qui nous doit sa victoire la plus médiatique [Jacques Domergue, face au socialiste Georges Frêche]; la région de Marseille, où la gauche et le FN sont en position, l'un comme l'autre, de remporter d'importantes victoires face à l'UMP; la région Nord où, sur Lille, nous sommes responsables de certaines défaites importantes de la gauche [Martine Aubry]; enfin la région parisienne, où nous sommes bien implantés dans certaines banlieues sans avoir encore réellement capitalisé sur nos relais dans la communauté musulmane.»



La carte à jouer est la réislamisation: «En redonnant une pratique religieuse orthodoxe, donc en réislamisant les quartiers, notamment chez les jeunes, nous augmentons notre poids politique.» Avantage collatéral: «Ce faisant, nous marginalisons les laïques, qui cessent d'être des acteurs de premier plan pour les politiques.» Ces laïques sont en effet leurs bêtes noires, parce qu'ils s'intègrent - et donc «s'acculturent» - et parce qu'ils cantonnent leur religion à la sphère privée, ne voient aucun inconvénient à épouser une chrétienne, ne rechignent pas devant un verre de vin. Il y aurait donc urgence: «Observez autour de vous le nombre de non-pratiquants et de pratiquants ne respectant pas l'intégralité des préceptes. Le taux de pratique le plus élevé - moins de 50% - est observé chez les Marocains, mais ce sont eux qui sont le plus laïques et les moins rigoureux. Les Algériens, qui ont subi une acculturation importante lors de la colonisation, ont un faible taux de pratique. Mais les pratiquants algériens sont plus rigoristes, donc potentiellement plus sensibles à nos vues.» La réislamisation présente également l'intérêt de faire obstacle à «une politique dite d'intégration, pour nous d'acculturation». Les néo-islamistes se félicitent de la médiatisation du combat religieux à travers les «différentes affaires de voile», du ressentiment créé «à l'égard d'institutions acculturantes telle l'école».

«Financer notre lobbying»
La tactique des néo-islamistes? Faire apparaître l'Etat comme une «institution discriminatoire»: «Pourquoi les musulmanes ne peuvent pas porter le voile, alors que l'on tolère la kippa dans un certain nombre d'établissements publics?» Dès lors qu'elle génère «un sentiment d'incompréhension et de lynchage ciblé uniquement vers les musulmans», la «laïcité discriminatoire» doit être dénoncée comme une «atteinte à l'intégrité morale de la personne». Il convient également d'aiguiser «les contradictions de la République qui nous permettront d'avoir un enseignement religieux à l'école, comme en Alsace, de porter le foulard, etc.»: «En nous présentant en défenseurs de l'équité et des musulmans oppressés par un Etat raciste, nous augmentons notre crédit dans la communauté. Il est envisageable, à terme, qu'une révision majeure de la loi de 1905 fasse une place à la religion musulmane. Si nous savons nous y prendre, nous pourrons profiter de la situation. Les chrétiens souhaitent aussi une telle révision, ce qui nous aide, puisque ces derniers font du lobbying dans les antichambres des ministères et autres lieux de pouvoir.»

Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité
Les néo-islamistes sont des réalistes: «Comme tous les combats, le nôtre nécessite des moyens pour nous équiper et financer notre propagande.» Le cédérom insiste sur «nos» atouts: «L'important tissu de PME détenues par des musulmans et qui génèrent de forts revenus dans les banlieues. Ces commerçants, dont la clientèle est communautaire, ne peuvent se permettre de paraître moins pieux que leurs clients, au risque de voir leur chiffre d'affaires baisser, suite à de mauvaises rumeurs. Ainsi, la collecte de la zakat [l'impôt religieux] se voit grandement facilitée chez les entrepreneurs. Et cela nous permet d'avoir un financement communautaire aussi efficace que celui de la communauté juive et de financer notre lobbying au même titre que le B'nai Brith.» Une fiche fait l'inventaire des types de PME les plus rentables: les kebabs, les épiceries de nuit, les téléboutiques. Leur avantage est de «générer énormément de revenus en espèces, donc plus facilement utilisables par nous». L'avant-garde néo-islamiste peut même rendre des services: «Pour certaines activités, nous pouvons mettre en place une double comptabilité informatique, moyennant évidemment un pourcentage sur la différence non déclarée.»



Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité: «L'année 2002 a vu une érosion de l'importance de l'Unef, la principale force universitaire. Partout où nous sommes présents avec les Etudiants musulmans de France, nous avons fait basculer la situation grâce à des coalitions regroupant les associations corporatistes membres de la Fage et l'UNI, le syndicat de droite […]. Aujourd'hui, via nos alliances avec l'UNI et la Fage, nous sommes en mesure de faire contrepoids à l'Unef […]. Nous devons laisser à l'UNI un espace à occuper, même si cela doit être à notre détriment, car nous n'avons pas encore la masse critique pour affronter l'Unef sur un terrain national, alors que l'UNI la possède. L'UNI peut faire diversion et focaliser l'attention de l'Unef et nous permettre de nous installer.»

«Endoctriner suffisamment tôt»
Comment contrer l'influence des «réseaux relationnels» de l'Union des étudiants juifs de France, qui peuvent causer des «préjudices importants»? En jouant sur son soutien public au sionisme et à la politique israélienne, «très impopulaires chez les étudiants de gauche»: «Cela créera un amalgame suffisant pour obliger l'Unef à prendre une attitude distante. Sinon l'Unef se coupera davantage de son électorat et renforcera le vote non musulman, dont nous bénéficions, émanant d'étudiants de gauche et d'extrême gauche. Ce qui permettra du coup de relativiser notre positionnement communautaire, ce qui est impossible à l'UEJF.» Autre observation: «A chaque accusation d'antisémitisme, nous renforçons notre électorat non musulman. L'utilisation abusive de l'accusation d'antisémitisme le banalise et le dépénalise chez les non-musulmans.»

Les «néo-islamistes de Carla Bruni» attribuent à leur lobbying le succès qu'a représenté pour eux le vote à l'université Paris VI de la motion de rupture de la coopération avec les universités israéliennes. C'était «la première action de ce genre»: «Nous essaierons d'appliquer la même tactique sur d'autres campus.»

Le petit groupe tente enfin d'examiner lucidement ses forces et ses faiblesses: «Nous souffrons d'un manque chronique de cadres ayant une formation universitaire de haut niveau. Cette carence réduit notre influence potentielle au sein de la communauté musulmane, alors que nous nous retrouvons dans une conjonction d'événements qui nous sont étonnamment favorables.» Autre faiblesse: «Nos profils manquent de variété. Nous sommes essentiellement des scientifiques. Nous avons peu de littéraires et d'économistes et pratiquement pas de médecins. Cette trop grande spécialisation peut nous être préjudiciable: nous manquons de points de vue venant de gens ayant des formations fondamentalement différentes de la majorité d'entre nous.» Un recrutement plus varié permettrait en outre d'avoir des appuis dans les administrations importantes, notamment «en cadres de catégories B et C, en contact avec du matériel sensible». Mais un avantage existe: «Nous avons énormément de cadres convertis à l'islam depuis quelque temps et ayant gardé leur nom chrétien aptes à s'intégrer en tant que fonctionnaires de catégorie B et C. De plus, des rumeurs de cinquième colonne dans l'administration conduiraient à une possible épuration des postes sensibles de l'administration de ces cadres maghrébins, facilitant l'embauche de nos cadres convertis.» Pour le moment, la phalange néo-islamiste ne compte pas sur les fonctionnaires de catégorie A: «Leur haut niveau d'études et de culture générale induisent des personnalités extrêmement critiques, conduisant à une laïcité féroce empêchant un recrutement de musulmans maghrébins ou non.» Le remède, à long terme: «Endoctriner suffisamment tôt des jeunes que nous orienterons.»

Autres objectifs: «des agents dormants dans les services de sécurité, fidèles à notre combat»; «une formation militaire poussée - ce qui donnerait de la rigueur à certaines de nos formations, tout en permettant le recrutement de militants dans les hommes de troupe». La clef de l'influence dans la société française? «Des personnes à nous, en prise directe avec les institutions aptes à diriger les décideurs ou, à défaut, leur inculquer une vision favorable à notre cause.» Le programme est en marche.

Etrange alliance des rouge-brun-vert

Depuis le déclenchement de la seconde Intifada Al Aqsa, en septembre 2000 ; depuis le 11 septembre 2001, qui scella la fin de l'inviolabilité du sanctuaire stratégique américain ; et, surtout, depuis la seconde crise irakienne, qui s'est soldée par le démantèlement du régime de Saddam Hussein, on a pu constater, partout en Occident, l'émergence d'un axe rouge-vert-brun (le rouge de l'extrême gauche, le brun de l'extrême droite du socialisme et le vert de l'islamisme). Ses différentes composantes ont pour objectif commun de combattre ces nouvelles figures du Mal que seraient l'Amérique, Israël, l'"impérialisme" et même l'Occident dans son ensemble.
Les alliances objectives entre ces trois idéologies, nous le verrons, ne datent pas d'hier. Mais il est indéniable que les événements de ce début du siècle ont particulièrement contribué à leur collusion. En effet, l'utilisation par George W. Bush, au lendemain du 11 septembre, du terme " croisade " a été perçue comme une provocation aussi bien dans les milieux anti-cléricaux d'extrême gauche et d'extrême droite que dans les milieux islamiques. D'où le rapprochement toujours plus significatif entre, d'une part, les nostalgiques des deux premiers totalitarismes - les Bruns et les Rouges - et, d'autre part, les protagonistes de l'islamisme révolutionnaire. Ces derniers prétendent défendre les masses arabes " occupées " ainsi que les pauvres, les faibles et les " humiliés " du tiers-monde, victimes des nouveaux Croisés judéo-chrétiens " impérialistes ". Les récentes prises de position publiques du célèbre terroriste Carlos, entre autres, vont très nettement dans ce sens.

Il est vrai que l'islamisme, troisième totalitarisme après le nazisme et le communisme, répond d'une certaine manière aux aspirations de ses deux prédécesseurs : prônant la lutte des civilisations et des religions, puis déclarant la guerre au monde judéo-chrétien au nom des " déshérités " du reste de la planète, il séduit tout autant les nostalgiques du troisième Reich païen, décidés à éradiquer le judaïsme et le christianisme, que les partisans de la faucille et du marteau, déterminés à en découdre avec l'Occident " bourgeois " et " capitaliste ". Centre névralgique de ce système honni : Manhattan, "quartier général planétaire des mercenaires de la guerre économique et financière que livre l'Amérique au monde", selon les mots de Carlos. Rien de surprenant, dès lors, à voir les Bruns, les Rouges et les Verts se féliciter ensemble du drame du 11 septembre 2001 et identifier Ben Laden à un nouveau David opposé au Goliath impérial " américano-sioniste ". Nulle surprise, non plus, à voir converger l'enthousiasme activiste de ces trois mouvances totalitaires autour de la lutte " héroïque " menée depuis mars 2003 par les derniers rebelles baasistes et par les islamistes chiites d'Irak contre l'occupation américaine de la Mésopotamie.

D'évidence, cet axe rouge-brun-vert de la haine " anti-hégémonique " et " anti-impérialiste " s'est renforcé depuis le début des années 1990 et la chute de l'Union soviétique. Cet assemblage paradoxal et néo-totalitaire a connu son apogée au lendemain du 11 septembre et, surtout, durant l'hiver et le printemps 2003, à la faveur de la vaste campagne d'anti-américanisme conduite dans le monde occidental par les opposants à la guerre contre le régime de Saddam. Cette jonction des totalitarismes rouge, brun et vert autour de la cause des martyrs palestiniens, irakiens et afghans, ainsi que de la figure révolutionnaire d'Oussama Ben Laden, confirme le leadership incontesté de l'islamisme révolutionnaire. Celui-ci exerce désormais une réelle fascination sur les autres options totalitaires vaincues par l'Histoire (le nazisme et le communisme) et, de ce fait, condamnées à se recycler ou à rejoindre la révolution islamiste pour poursuivre leur combat contre les démocraties libérales.

La « palestinianisation » de l’Europe

L’invitée de Frontpage est aujourd’hui Bat Ye’or, la plus grande autorité qui soit sur la dhimmitude. Son dernier essai est Eurabia: l’axe euro-arabe, qui vient de sortir en italien.


FP: Bat Ye’or, bienvenue dans Frontpage.


Bat Ye’or: Heureuse d’être ici à nouveau. Merci Jamie.


FP: Votre livre sur Eurabia est sorti en français en 2006, et paraît maintenant en italien. Des versions en néerlandais et en hébreu suivront cet automne. Y a-t-il des différences avec la version américaine?


Bat Ye’or: Oui, il y a des différences. J’ai écrit l’édition américaine en 2004, espérant alerter le public américain des changements qui affectent profondément l’Europe sur les plans démographiques, religieux, culturels et démocratiques. Ces transformations modifieront les relations de l’Europe avec l’Amérique et agrandiront le fossé qui les sépare. Cette situation n’est pas particulièrement liée au président Bush, bien que sa forte foi chrétienne soit une raison majeure de son impopularité en Europe. Le problème central est lié à la satellisation de l’Europe par le monde arabe et musulman – le résultat d’une politique poursuivie depuis plus de trente ans par choix, par crainte et par cupidité. Le poids démographique arabe et musulman en Europe s’associe au flux des capitaux arabes, à la globalisation des marchés, et aux énormes investissements financiers européens dans les pays arabes.


Tout ceci crée d’importants liens euro-arabes ainsi que des pressions, qui déterminent une politique basée sur l’opportunisme économique. L’Union Européenne gère plusieurs programmes pour les étudiants arabes. Elle finance d’innombrables ONGs pro-arabes, et a établi de puissants réseaux euro-arabes pour coordonner une position commune contre les U.S.A. et Israël dans le monde académique, chez les intellectuels, les journalistes, et les syndicalistes. Les États européens financent et charpentent la guerre idéologique palestinienne contre Israël. Nous avons récemment vu le Syndicat National des Journalistes de Grande-Bretagne voter en faveur du boycott des produits israéliens. L’an dernier, c’était l’Association Nationale des Professeurs de l’Enseignement Supérieur (NATFHE en anglais) qui votait l’adoption d’un « boycott silencieux » des universités israéliennes et de leurs professeurs et étudiants. Cette politique est mise en place par les réseaux euro-arabes qui unissent les associations européennes et arabes. Il y a une collaboration pesante, presque d’acier, à tous les niveaux institutionnels entre l’Europe et les pays de la Ligue Arabe. L’anti-américanisme européen et l’anti-sionisme s’élaborent au sein de cet organe de liaison arabo-musulman. A moins que l’Amérique n’accepte d’entrer dans un processus destructif de reddition et de soutien moral à l’idéologie jihadiste, similaire à celui qui corrompt l’Europe, l’hostilité européenne ne disparaîtra pas ; au contraire, elle s’accroîtra. L’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut se désengager ou changer de cap. Blair a essayé de le faire et a échoué lamentablement. En fait, après dix ans à la tête de son gouvernement, il porte une responsabilité majeure dans cette triste situation.


FP: Qu’est-ce qui a changé depuis la publication de Eurabia: l’axe euro-arabe en Amérique (janvier 2005)?


Bat Ye’or: La situation s’est aggravée sur tous les fronts. Aux débuts de la guerre en Irak (au printemps 2003), il y avait quelque espoir qu’un gouvernement démocratique arrive au pouvoir et donne la justice et la paix à son peuple. Mais l’élimination de la tyrannie, grâce aux forces de la Coalition, n’a fait que mettre en évidence les pires forces délétères et inhumaines qui consument les sociétés arabo-musulmanes. La guerre en Irak a exposé les erreurs américaines, les divisions occidentales et l’imprévoyance pour confronter le jihad mondial. La situation chaotique que l’on voit là-bas et le processus de nucléarisation de l’Iran ont fortifié les islamistes. De plus, la lamentable réponse du gouvernement Olmert au Hezbollah au Liban et le triomphe électoral du Hamas à Gaza ont conforté l’impression d’une débâcle israélienne et occidentale dans le monde arabe et musulman. La Grande-Bretagne a été humiliée et n’a pas réagit fermement au kidnapping de quinze de ses marins par l’Iran. Au lieu de cela, les journalistes et le monde universitaire britanniques s’en sont violemment pris à Israël pour apaiser les gouvernements musulmans et en particulier les Palestiniens qui avaient enlevé, contre espoir de rançon, un journaliste de la BBC. Un tel comportement est typique de la dhimmitude : le Chrétien dhimmi, ayant trop peur d’attaquer son oppresseur musulman, retourne sa frustration impuissante contre une innocente victime dhimmie plus faible, le Juif. Ces relations triangulaires sont une constante dans le tissu social et politique de la dhimmitude pendant plus d’un millénaire et jusqu’à nos jours.


La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, expriment un humiliant sentiment d’impuissance. La Grande-Bretagne est devenue le chien qui aboie pour ses protecteurs : les islamistes et les Palestiniens. Cette situation ne se limite pas à la Grande-Bretagne, mais peut-être est-ce parce que l’Angleterre fut l’une des nations les plus fières et les plus puissantes d’Europe, l’une parmi les trois pays victorieux les plus importants de la Seconde Guerre Mondiale, que cette déchéance et cette humiliation auto-consenties sont si traumatisantes. Certains Européens s’opposent bien sûr à de telles politiques, mais les directives européennes ont tendance à entraver les droits démocratiques par un contrôle totalitaire, telle une nasse, de la culture, des médias, et des universités.


Qui plus est, de l’autre côté de l’Atlantique, l’alliance latino-arabe encouragée par Zapatero « l’Andalou » isole davantage l’Amérique. La tactique visant à diviser l’Occident pour l’affaiblir est en train de réussir.


FP: Vous avez introduit un nouveau concept: le « palestinisme ». Qu’est-ce que cela signifie exactement?


Bat Ye’or: Je pense que c’est précisément le palestinisme qui est à l’origine de la décadence de l’Europe. C’est une idéologie basée sur une théologie du remplacement, dans laquelle la Palestine remplace Israël. Ayant été conçue et promue par des intellectuels et des politiciens européens et arabes travaillant de concert, elle combine le pire des deux cultures. Pour le monde arabe et musulman, le palestinisme incarne l’idéologie et les intentions du jihad contre un peuple dhimmi rebelle. Il est donc fondé sur une culture et une théologie musulmane qui refuse l’indépendance territoriale et la souveraineté à un peuple non musulman quel qu’il soit.


Le palestinisme s’oppose à Israël sur deux points principaux :


1) les Juifs, étant un peuple dhimmi, ne peuvent gouverner des Musulmans, et encore moins libérer et gouverner leur pays, tout particulièrement s’il a été conquis et colonisé par le jihad dans le passé – ce qui est le cas d’Israël, de l’Espagne, des Balkans, de la Hongrie et d’autres parties de l’Europe. Les Juifs doivent être ramenés sous le joug de l’islam. Et ceci s’applique aussi, bien entendu, aux Chrétiens ; Chrétiens comme Juifs doivent être réduits à la soumission et à la dhimmitude.


2) La doctrine musulmane rejette la Bible, elle n’accepte pas qu’elle constitue l’histoire du peuple d’Israël et la source du christianisme. Les Musulmans croient que le récit biblique, tel qu’il est transcrit dans le Coran, est l’histoire du peuple musulman et de prophètes musulmans. Pour cette raison, ils nient le patrimoine historique et ancestral des Juifs et des Chrétiens en Terre Saine. Pour eux, les deux Testaments ont une source islamique, et décrivent une histoire islamique puisque les personnages de la Bible et Jésus lui-même (Issa) étaient musulmans. Le judaïsme et le christianisme sont considérés comme des falsifications de l’islam. C’est au cœur même de l’idéologie – disons même de la doctrine – du palestinisme, et de sa guerre contre Israël.


Les courants européens ont ajouté à tout cela un antisémitisme chrétien traditionnel, qui condamne les Juifs à l’exil perpétuel jusqu’à leur conversion. La guerre palestinienne contre Israël, fortement encouragée par beaucoup en Europe, se révéla être une magnifique opportunité de poursuivre et de maintenir une culture de haine et de dénigrement des Juifs – aujourd’hui, de l’état d’Israël – et d’offrir un soutien moral et politique à un second holocauste. L’Europe s’est avérée être le plus grand supporter et le plus grand bailleur de fonds des Palestiniens, ainsi que leur mentor idéologique.


FP: L’Europe s’est « palestinisée », n’est-ce pas? Quelles ont été les conséquences de tout ceci pour l’Europe?


Bat Ye’or: Les conséquences pour l’Europe sont multiples et variées, profondes et, semble-t-il, irréversibles. Le palestinisme a été l’outil le plus efficace pour diviser, affaiblir et détruire l’Occident. Mais ce processus ne put avoir lieu que parce qu’un appareil institutionnel, la Communauté Européenne – devenue l’Union Européenne en 1993 – en a fait un instrument de politique étrangère.


Tandis que dans le monde arabe et musulman le palestinisme était l’outil des jihadistes pour éradiquer l’indépendance et la liberté du peuple dhimmi juif, sa signification fut autre en Europe. Le soutien non officiel de la Communauté Européenne au jihad de la Ligue Arabe pour délégitimer Israël a rétabli une culture de haine qui est autodestructrice pour l’Europe elle-même. Quoique les Européens en pensent aujourd’hui, l’intégralité de leur culture spirituelle et humaniste vient des prophètes bibliques, de la libération des Hébreux de l’esclavage, de la promotion de l’égalité et de la dignité des êtres humains, des valeurs salvifiques que sont l’humilité, l’autocritique, la demande du pardon, de l’éloge de la paix et de la séparation de la religion et de l’État, etc. Toutes les fêtes chrétiennes sont des fêtes juives christianisées. Les livres saints judaïques sont les livres saints chrétiens.


Rejoindre le camp des jihadistes implique la suppression de ces liens qui charpentent et soutiennent le christianisme, l’affaiblissant ainsi, et le laissant prêt à s’écrouler. Et la haine détruit davantage celui qui la couve que sa victime. S’allier aux jihadistes signifie adhérer à l’idéologie jihadiste qui cherche à imposer une règle islamique totalitaire au monde entier, une vision qui ne conçoit pas la diversité humaine en termes d’égalité, et qui n’accepte ni la critique, ni la liberté d’expression, ni d’opinion. Cela signifie que tant le christianisme que le judaïsme, en tant que religions et que civilisations, doivent être récusés et méritent d’être détruits.


Le palestinisme s’efforce de supprimer les liens entre le christianisme et le judaïsme parce qu’il professe que le christianisme est né de l’islam, d’un Jésus qui était un prophète musulman – l’Issa coranique – et très différent du Jésus juif dépeint par les quatre évangélistes – eux-mêmes nourris de l’Ancien Testament et non du Coran. En Europe, le remplacement théologique du judaïsme déclenché par le palestinisme affecte aussi la politique. A l’exception de commentaires désobligeants, les médias évitent de mentionner Israël, comme si déjà il n’existait plus, le supprimant ainsi par un boycott muet. Une autre tendance européenne consiste à imposer une stricte similarité historique et une équivalence entre Israël et les Arabes ou les Palestiniens, alors que leur histoire et leurs institutions sont fort différentes.


Puisque le palestinisme est maintenant l’idéologie principale en Europe, il a déterminé le soutien européen aux stratégies des jihadistes. Et le jihad n’est pas n’importe quelle guerre, il constitue à lui seul un recueil guerrier complet, avec ses stratégies sacrées et ses tactiques rituelles. L’Europe a légitimé les intentions de l’OLP de détruire Israël dès les années soixante-dix, ses enlèvements et ses massacres de civils, ses détournements d’avions, son terrorisme, par le rejet de la responsabilité de ces crimes sur les victimes plutôt que sur leurs auteurs. Pour pouvoir justifier des actes si contraires aux valeurs humanistes et morales, l’Europe dût diaboliser Israël, le dépeindre comme le plus grand ennemi de la paix, et a ce faisant rajeuni sa passion de haïr Israël, lui imputant ses propres crimes.


Ce n’est pas tout. La plupart des Européens ne sont pas d’accord avec cette politique. Beaucoup l’ont dénoncée et combattue. Mais par le biais d’une campagne coordonnée et suivie des réseaux de l’Union Européenne, un système s’est mis en place ; il relie la politique, les marchés, la culture, les universités, les médias et les faiseurs d’opinion, sur l’ensemble des États membres, afin d’imposer une culture méprisable du mensonge et du déni de la réalité nécessaire pour soutenir la politique étrangère pro-palestinienne de l’Europe.


FP: Tout ceci est très déprimant, Bat Ye’or. Y a-t-il quelque espoir dans la confrontation entre l’Occident et l’islam militant ? L’Europe est-elle perdue pour de bon ? Que devrions-nous faire, nous qui sommes dans le monde libre ? Que pouvons-nous faire ?


Bat Ye’or: Le seul espoir pour l’Occident réside dans sa perception des visées du jihad mondial et de ses dangers. Ce n’est pas seulement une guerre militaire, c’est aussi – et même plus – un débat spirituel, intellectuel et politique. Mais l’Union Européenne prend un chemin opposé, en imposant même un lexique [*] qui censure le mot « jihad » et l’exclut de la discussion, éliminant son historicité. La lâcheté de la position européenne déçoit de nombreux Musulmans courageux qui luttent pour la modernisation et la démocratisation de la pensée et des sociétés musulmanes. Les Européens sont si bien conditionnés par le palestinisme à haïr l’Amérique et Israël qu’ils sont non seulement en plein déni, mais aussi complètement anesthésiés.


Que pouvons-nous faire ? D’abord, en Europe comme aux États-Unis, nous réapproprier nos universités qui sont devenues des bastions du « saïdisme ». Enracinée dans le palestinisme, cette école créée d’après l’Égyptien chrétien Edward Saïd a remplacé la science et la méthodologie orientaliste par l’ignorance et l’endoctrinement à la haine contre Israël et l’Occident. Nous devons aussi poser au grand jour le débat d’idées, le rendre public, sans censure, ni boycott, ni menaces. C’est le seul moyen de prévenir un racisme né de la frustration et de l’impuissance. Mais – par-dessus tout – les Européens doivent décider de leurs valeurs, de leur futur, et défendre leurs institutions démocratiques et s’opposer à la subversion de leur culture. Ils doivent reprendre le contrôle de leur propre sécurité plutôt que de mendier la protection des jihadistes et d’accepter d’être rançonnés.


FP: Bat Ye’or, merci de vous être jointe à nous.


Bat Ye’or: Merci de m’avoir invitée, Jamie.


________________


Edité le 30/05 pour implémenter les corrections proposées par Mme Bat Ye’or. Qu’elle en soit remerciée !


[*] On parlait déjà de ce lexique il y a un an, lorsqu’il était en cours de rédaction. J’avais déjà alors traduit une dépêche et commenté ce projet dans ce billet.

En nombre de morts, le conflit israélo-arabe n’occupe que le 49e rang

Le conflit israélo-arabe est souvent désigné comme le plus dangereux de tous, et pas uniquement par des extrémistes, de sorte qu’Israël est considéré comme le pays le plus belligérant du monde.

Par exemple, le premier ministre britannique Tony Blair déclara devant le Congrès américain en juillet 2003 que «le terrorisme ne peut pas être vaincu sans la paix au Moyen-Orient entre Israël et les Palestiniens. C’est de là que vient le poison. C’est là que l’extrémisme est capable de perturber l’esprit d’un nombre effrayant de gens au point de confondre la plaidoirie en faveur d’un État palestinien avec la destruction d’Israël.» Ce point de vue conduit beaucoup d’Européens, entre autres, à considérer Israël comme le pays constituant la principale menace pour la paix dans le monde.

Mais est-ce exact? Cette impression défie l’évidence bien connue selon laquelle les démocraties libérales ne sont pas agressives; de plus, elle suppose à tort que le bilan du conflit israélo-arabe est parmi les plus lourds en termes de vies humaines. Pour mettre le bilan des affrontements israélo-arabes en perspective, l’un des coauteurs de la présente, Gunnar Heinsohn, a compilé des statistiques permettant d’établir un classement des conflits intervenus depuis 1950 en fonction du nombre de victimes humaines. Le conflit israélo-arabe n’apparaît, en gras, que très bas dans ce classement:

Conflits intervenus depuis 1950 et ayant fait au moins 10.000 victimes*

40.000.000 - Chine communiste, 1949-76 (tueries pures et simples, famines provoquées, goulags)
10.000.000 - Bloc soviétique: fin du stalinisme, 1950-53; post-stalinisme, jusqu’en 1987 (essentiellement les goulags)
4.000.000 - Éthiopie, 1962-92: communistes, famines artificielles, génocides
3.800.000 - Zaïre (Congo-Kinshasa): 1967-68; 1977-78; 1992-95; 1998 à nos jours
2.800.000 - Guerre de Corée, 1950-53
1.900.000 - Soudan, 1955-72; 1983-2006 (guerres civiles, génocides)
1.870.000 - Cambodge: Khmers Rouges 1975-79; guerre civile 1978-91
1.800.000 - Guerre du Vietnam, 1954-75
1.800.000 - Afghanistan: tueries soviétiques et intestines, talibans 1980-2001
1.250.000 - Pakistan occidental, massacres au Pakistan oriental (Bangladesh 1971)
1.100.000 - Nigeria, 1966-79 (Biafra); 1993 à nos jours
1.100.000 - Mozambique, 1964-70 (30.000) + après le retrait du Portugal 1976-92
1.000.000 - Guerre Iran-Iraq, 1980-88
900.000 - Génocide du Rwanda, 1994
875.000 - Algérie: contre la France 1954-62 (675.000); entre les islamistes et le gouvernement 1991-2006 (200.000)
850.000 - Uganda, 1971-79; 1981-85; 1994 à nos jours
650.000 - Indonésie: marxistes 1965-66 (450.000); Timor oriental, Papouasie, Aceh, etc. 1969 à nos jours (200.000)
580.000 - Angola: guerre contre le Portugal 1961-72 (80.000); après le retrait du Portugal (1972-2002)
500.000 - Brésil contre ses Indiens, jusqu’en 1999
430.000 - Vietnam, après la fin de la guerre en 1975 (propre population; «boat people»)
400.000 - Indochine: contre la France, 1945-54
400.000 - Burundi, 1959 à nos jours (Tutsis/Hutus)
400.000 - Somalie, 1991 à nos jours
400.000 - Corée du Nord jusqu’en 2006 (propre population)
300.000 - Kurdes en Iraq, en Iran, en Turquie, années 1980-1990
300.000 - Iraq, 1970-2003 (Saddam Hussein contre des minorités)
240.000 - Colombie, 1946-58; 1964 à nos jours
200.000 - Yougoslavie, régime de Tito, 1944-80
200.000 - Guatemala, 1960-96
190.000 - Laos, 1975-90
175.000 - Serbie contre Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, 1991-1999
150.000 - Roumanie, 1949-99 (propre population)
150.000 - Liberia, 1989-97
140.000 - Russie contre Tchétchénie, 1994 à nos jours
150.000 - Guerre civile libanaise, 1975-90
140.000 - Guerre du Koweït, 1990-91
130.000 - Philippines: 1946-54 (10.000); 1972 à nos jours (120.000)
130.000 - Birmanie/Myanmar, 1948 à nos jours
100.000 - Nord Yémen, 1962-70
100.000 - Sierra Leone, 1991 à nos jours
100.000 - Albanie, 1945-91 (propre population)
80.000 - Iran, 1978-79 (révolution)
75.000 - Iraq, 2003 à nos jours (troubles intérieurs)
75.000 - El Salvador, 1975-92
70.000 - Érythrée contre Éthiopie, 1998-2000
68.000 - Sri Lanka, 1997 à nos jours
60.000 - Zimbabwe, 1966-79; 1980 à nos jours
60.000 - Nicaragua, 1972-91 (marxistes/autochtones, etc.)
51.000 - Conflit israélo-arabe de 1950 à nos jours
50.000 - Nord Vietnam, 1954-75 (propre population)
50.000 - Tadjikistan, 1992-96 (laïques contre islamistes)
50.000 - Guinée Équatoriale, 1969-79
50.000 - Pérou, 1980-2000
50.000 - Guinée, 1958-84
40.000 - Tchad, 1982-90
30.000 - Bulgarie, 1948-89 (propre population)
30.000 - Rhodésie, 1972-79
30.000 - Argentine, 1976-83 (propre population)
27.000 - Hongrie, 1948-89 (propre population)
26.000 - Indépendance du Cachemire, 1989 à nos jours
25.000 - Jordanie, gouvernement contre palestiniens, 1970-71 (Septembre Noir)
22.000 - Pologne, 1948-89 (propre population)
20.000 - Syrie, 1982 (contre des islamistes à Hama)
20.000 - Guerre sino-vietnamienne, 1979
19.000 - Maroc: guerre contre la France, 1953-56 (3000) et au Sahara occidental, 1975 à nos jours (16.000)
18.000 - République du Congo, 1997-99
10.000 - Yémen du Sud, 1986 (guerre civile)
*Nombres arrondis. Sources: Brzezinski, Z., Out of Control: Global Turmoil on the Eve of the Twenty-first Century, 1993; Courtois, S., Le Livre Noir du Communisme, 1997; Heinsohn, G., Lexikon der Völkermorde, 1999, 2e éd.; Heinsohn, G., Söhne und Weltmacht, 2006, 8e éd.; Rummel. R., Death by Government, 1994; Small, M. and Singer, J.D., Resort to Arms: International and Civil Wars 1816-1980, 1982; White, M., Death Tolls for the Major Wars and Atrocities of the Twentieth Century, 2003.

Cet inventaire macabre se solde par un total de quelque 85 millions de morts causées par des conflits depuis 1950. Les victimes du conflit israélo-arabe dénombrées depuis 1950 comprennent 32.000 morts dues aux attaques arabes et 19.000 dues aux attaques palestiniennes, soit un total de 51.000. Les Arabes constituent environ 35.000 de ces victimes et les Israéliens juifs quelque 16.000.

Ces chiffres montrent que les morts causées depuis 1950 par les affrontements israélo-arabes ne représentent que 0,06% du total de victimes des tous les conflits de cette période. En d’autres termes, depuis 1950, seule une victime de conflit sur 1700 est tombée dans des affrontements israélo-arabes.

(L’ajout des 11.000 victimes de la guerre d’indépendance israélienne, de 1947 à 1949, soit 5000 Arabes et 6000 Juifs israéliens, n’affecte pas sensiblement ces résultats.)

Pour adopter un autre angle de vision, quelque 11 millions de Musulmans ont été victimes de mort violente depuis 1948, dont 35.000, ou 0,3%, sont morts dans le cadre des 60 ans de lutte contre Israël, soit une victime musulmane sur 315. Ceci alors que plus de 90% de ces 11 millions de victimes ont été tuées par d’autres Musulmans.

Commentaires: (1) En dépit du bilan relativement peu meurtrier du conflit israélo-arabe, il est probable que sa renommée, sa notoriété, sa complexité et sa portée diplomatique continueront de lui valoir une importance démesurée dans l’imagination collective. Et la réputation d’Israël continuera d’en payer le prix. (2) Malgré cela, il vaut la peine de souligner la mesure statistique de 1/1700, en guise de correctif et dans l’espoir qu’un jour, cette réalité sera reconnue et permettra de classer le conflit israélo-arabe à sa place légitime sur l’échelle des priorités politiques mondiales.

Allah, mets-les en fuite!
Faits des veuves de leurs femmes!
Faits des orphelins de leurs enfants!
Donne-nous la victoire contre eux!

Cette charmante prière illustrée est parue aujourd’hui dans le quotidien de l’Autorité palestinienne (donc le Fatah, les terroristes modérés), pour le 27e jour du Ramadan, qui doit déboucher sur une nuit complète de prières.


Dix Millions de Musulmans tués depuis 60 ans



Il y a un an, un journaliste israélien, Ben-Dror Yemini – de gauche! – a publié un article sur les Musulmans morts – tués, assassinés – depuis le début du conflit israélo-arabe: 10 Millions est leur nombre!
Quelle réalité se cache derrière ce nombre?
La décompte des victimes, ici en Anglais:


Israel is responsible for about 60,000 Muslim deaths (all its wars and the occupation included).
The USA is responsible for about 70,000.
France is responsible for about half a million (in the 1950s alone, by the most conservative estimate).
Russia (along with the former Soviet Union) over one million.
About 8.5 million Muslims were murdered by Muslim regimes, internal Arab civil wars, and Arab tribal ethnic cleansing.

Sans commentaire…

Citation de jung sur Hitler

« Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. Jung (1939)

Les nazis en fuite en terre d'islam dans les années 50

Les origines idéologiques de la cause palestinienne

Par CID le 20 juin 2006

Comment s'est constitué le bloc diplomatique anti-israélien à l'ONU ou du nazisme au tiers mondisme
« Après la deuxième guerre mondiale un grand nombre de criminels nazis - on les évalue à plusieurs milliers - trouvèrent refuge dans des pays arabes, principalement en Egypte, se soustrayant de la sorte à la justice. » [1]
________________

Ils furent mis au service de la propagande contre Israël, de la diffusion de calomnies antisémites et de l’oppression des communautés juives.


salut nazi palestinien - cliquer pour agrandir
(JPEG, 27 ko) A cet égard, l’activité de Johannes von Leers, dénommé en Egypte Omar Amin, propagandiste anitsémite nazi connu, qui resta effectivement actif jusqu’à sa mort en 1965, mérite une mention particulière.

Le SS-Standartenführer Leopold Gleim, chef de la Gestapo en Pologne, organisa en Egypte sous le nom de Ali Al-Nacher la police secrète, les camps de concentration dans le désert occidental et surveilla les Juifs d’Egypte. Il participa à l’édition du livre "Complotto contro la chiesa" en 1963, qui contenait des attaques contre les Juifs et qui fut diffusé dans le monde entier, avant tout dans le but d’influencer le concile œcuménique de Rome(Vatican II).


salut hitlerien officiers palestiniens
(JPEG, 74.7 ko) Le SS-Obersturmbannführer Bernhard Bender, qui avait été actif dans la Gestapo en Pologne et en Russie, échangea son nom pour celui de Ben Salem, et fut sous la direction de Gleim l’homme compétent dans le département politique de la police secrète égyptienne.

Le SS-Sturmbannführer Joachim Däumling, chef de la Gestapo à Düsseldorf et plus tard auprès de la police de sûreté en Croatie fut nommé conseiller au ministère de l’intérieur égyptien.

Le SS-Sturmführer Wilhelm Boekler fut rattaché au département Israël du service secret, comme le SS-Gruppenführer Alois Moser et le SS-Sturmbannführer Schmalstich.


salut nazi palestinien 2
(JPEG, 30.8 ko) Le chef de groupe SA, Heinrich Sellmann, fut nommé grâce à sa connaissance de la langue yiddish comme conseiller dans le service du contre-espionnage.

Quelques criminels nazis, qui avaient pris part aux meurtres des Juifs en Russie, en Pologne et dans les camps de concentration de Mauthausen, de Dachau, de Buchenwald, et de Treblinka, prirent part en tant que conseillers militaires à l’instruction de Fedayin et autres organisations terroristes ou de sabotage, ainsi le chef de brigade SS Oscar Dirlewanger, Erich Alten, Willi Berner, Baumann et d’autres.


les jeunesses hezbolliennes
(JPEG, 92 ko) L’officier SS Eugen Eichenberger aida Nasser en 1952 dans sa prise du pouvoir et fut nommé plus tard avec Dirlewanger garde personel de Nasser.

Le docteur Heinrich Willermann, qui avait participé à Dachau à des expérimentations médicales criminelles, travaillait pour la police secrète égyptienne et était responsable du camp de concentration Samara, où, selon les déclarations des membres des Frères musulmans il continua ses expériences commencées à Dachau.

Un grand nombre de nazis fut affecté à la propagande antijuive.
Parmi ceux-là, on trouvait, outre von Leers, mentionné ci-dessus, l’officier SS Friedrich Karl Wesemann, spécialiste de la science nazie des races.

Louis Heiden du service central de la sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt) traduisit "Mein Kampf" de Hitler en arabe et assura la diffusion de ce livre parmi les officiers égyptiens et dans les pays arabes.


hezbollah salut hitlérien
(JPEG, 36.8 ko) Cette traduction accompagnée d’un avant-propos du traducteur est celle qui est diffusée aujourd’hui dans les territoires sous autorité palestinienne. Le nom du traducteur quelque peu arabisé est devenu Louis Al-Hadj.
Le docteur Werner Weitschale et le baron von Harder, membres tous les deux du ministère de la propagande de Goebbels, qui s’occupaient de la propagande antijuive et antiisraélienne en Egypte.

Hans Appler qui exerçait son activité pour le congrès islamique, Franz Bartel, Werner Birgel, Albert Thielemann et Erich Bunz, "spécialiste" des questions juives.


salut nazi kamikazes hezbollah
(JPEG, 32.2 ko)
Le journaliste nazi Franz Bünsche, collaborateur de Alfred Rosenberg en ce qui concerne la théorie des races, continua ses activités par de nombreuses publications antijuives en Egypte et dans d’autres pays arabes. »

L'islam et les nazis,meme combat!

Le nazisme s'opposa dès sa naissance au christianisme. Il voulait revenir au génie allemand, que la tradition judéo-chrétienne venue du Moyen-Orient était censée avoir amolli et perverti, revenir aux origines du peuple allemand soi-disant menacé par les idéologies cosmopolites. La montée de l'antisémitisme à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle se conjugue avec un retour à l'antique paganisme germanique (légende des Niebelungen, Eddas scandinaves, etc...). Ce double mouvement se trouve incarné chez Wagner, auteur du Ring qui synthétise tout le paganisme germanique et antisémite notoire. Avant cela, il y avait eu le romantisme allemand, celui de Hölderlin, qui visa à faire de l'Allemagne une nouvelle Athènes. Idéal naïf mais, contrairement à ce qui a suivi, non dangereux. Où quand les dieux lumineux de la Grèce se trouvent ressuscités dans l'Allemagne luthérienne...

Voici ce que dit l'Encyclopaedia Universalis de Rosenberg, le théoricien du nazisme : « Rosenberg estime donc qu'il faut attaquer le mal à la racine, c'est-à-dire lutter contre le judaïsme et contre les églises chrétiennes, si l'on veut en finir avec leurs dérivés contemporains. » Le nazisme réprima donc le christianisme. Le lieutenant d'Hitler, Rudolf Hess, fut membre d'une secte païenne. Mais c'est surtout l'islam qui attira les dirigeants nazis :

"Je n'ai rien contre l'Islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat." (Himmler)



Hitler, lui-même, partageait cette opinion. Les versets scandaleux du Coran qui prônent la soumission la plus absolue et la guerre ne peuvent que plaire aux tyrans de tous poils...

Par la même occasion, on constate que ce que disait le Grand Mufti de Jérusalem en 1943 était vrai: "les nazis sont les meilleurs amis de l'islam".

De fait, les dignitaires musulmans du Proche-Orient firent montrent d'un enthousiasme exceptionnel pour les nazis, avec lequel ils partageaient un antisémitisme dénué de toute raison. La Turquie, pour sa part, fut une alliée fidèle de l'Allemagne.

Après la guerre, nombre de dirigeants nazis se réfugièrent en Egypte ou en Syrie.

Liste des conversions (sincères ou non) à l'islam des criminels mondiaux les plus ignobles:



Appelé Hans, alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Egypte, ministère de l'information (1956)

Bartel Franz, alias el-Hussein
Adjoint au chef de la gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'information au Caire

Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire ; instructeur au Front de Libération de la Palestine

Bayerlein, col. Fritz
Aide-de-camp de Rommel
Egypte

Becher Hans
Section juive gestapo, Vienne
Alexandrie(Egypte): instructeur de la police

Beissner, Dr Wilhelm
chef section VI C 13 RSHA
Egypte

Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire

Birgel Werner, alias el-Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'information

Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle actif dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Egypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations

Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersurmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur au Front de Libération de la Palestine

Brunner Aloïs, alias Goerg Fisher, Ali Mohammed
SD, responsable des déportations d'Autriche, de Grèce et de Tchécoslovaquie
Chef du camp de Drancy(France)
Damas, conseiller des services spéciaux RAU(République Arabe Unie) puis syriens
Résident BND

Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenführer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques - 1952 conseiller de la police du Caire

Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, co-auteur avec Adolf Eichmann du livre "Les Habitudes sexuelles des juifs"
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie Saoudite pour le BND

Bunzel Erich, SA, Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'information au Caire

Daemling Joachim, alias Jochen Dressel alias Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller système pénitenciaire égyptien, membre des services de Radio-Le Caire

Dirlewanger Oskar, Oberführer
Chef 36e Waffen SS (U.R.S.S, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 Juin 1945 en résidence surveillée en RFA
Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960

Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire le 4 Mai 1965

Farmbacher Wilhem, Lieutenant Général SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser

Gleim Leopold alias Lt-Col. al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la sécurité d'Etat égyptienne chargé des détenus politiques sur la Mer Rouge

Gruber, alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924, réside en Egypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue Arabe

Heiden Ludwig, alias el-Hadj
Journaliste à l'agence antisémite Weltdienst (NSDAP)
Con-verti à l'islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Egypte vers 1950

Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne

Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Egypte, années 1950

Leers, Dr Johannes von, alias Omar Amin
Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite
Responsable de la propagande anti-israëlienne au Caire depuis 1955

Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la guerre au Caire

Mildner Rudolf, SS Standartenführer
Chef de la Gestapo à Katowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Egypte, membre de l'organisation criminelle Deutscher Rat

Moser Aloïs, Gruppenführer SS
Recherché en U.R.S.S pour crimes contre le peuple juif
Instructeur du mouvement paramilitaire des Chemises vertes du Caire

Münzel Oskar
Général SS blindés
Conseiller militaire au Caire dans les années 1950

Nimzek Gerd von, alias Ben Ali
En Egypte depuis 1950

Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire
Décédé en 1960

Peschnik Aehim Dieter, alias el-Saïd
Réside actuellement en Egypte

Rademacher Franz, alias Thomé Rossel
1940-1943, dirige la section antisémite aux Affaires Etrangères
Journaliste à Damas

Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen-Orient(Syrie) jusqu'en 1961
Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 Décembre 1962

Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Con-verti à l'islam
Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire

Sellman Heinrich, alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
Ministère de l'information au Caire
Services spéciaux égyptiens

Thiemann Albert, alias Amman Kader
Officier SS en Tchécoslovaquie
Ministère de l'information au Caire

Weinmann Erich, SS Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949 ; en fait conseiller de la police d'Alexandrie depuis 1950


D'autres pourritures sont accueillies volontiers en terre d'islam : Roger Garaudy, par exemple, ancien communiste que son antisémitisme débridé a poussé dans les bras de l'islam. Ce triste sire est un révisionniste qui nie l'existence de l'Holocauste. Figurez-vous que ces aberrations plaisent beaucoup, dans les pays musulmans, et que Garaudy y est très respecté...

mercredi 21 octobre 2009

Propos de Jacques Attali : l'ultra-droite antisémite la met en veilleuse idéologique

Par Alexandre Gitakos, direction de France-Israel Jeunes



Jacques Attali vient de déclarer qu'il n'y a pas d'antisémitisme en France... Il rejoint ainsi les positions dieudonnesques et bovésiennes de ceux qui ignorent tout antisémitisme dans les quartiers.

Attali est allé jusqu'à déclarer qu'Israel fabrique tout ce qui peut ressembler à de l'antisémitisme en France, il se place donc sur la même position que José Bové pour qui le Mossad était responsable de la montée de l'antisémitisme au début des années 2000.

Je passerais sur mon opinion, tant elle rejoint celle de Simon Akoka. Depuis la seconde Intifada la jeunesse française dans son ensemble est au contact de cet antisémitisme arabo-musulman qui a explosé et qui est aujourd'hui devenu banal. C'est tellement vrai que ça a donné aux militants les plus pathologiquement antisémites de l'ultra droite la motivation de s'allier politiquement avec des islamistes au sein d'associations ou de mouvements, des islamistes pour certains en lien direct avec l'Iran. La liste Dieudonné est l'exemple le plus médiatique de ce phénomène, arbre cachant la forêt rouge-brune-verte.

Des milieux très radicaux qui, une nouvelle fois je le rappelle, ne sont pas les plus dangereux. On ne répétera jamais assez que Besancenot et les milliers de barbus avec qui il défile sont mille fois plus dangereux politiquement que ceux dont il est ici traité : radicaux sans bornes et pris par tous pour ce qu'ils sont, inoffensifs politiquement donc.

J'étais présent personnellement rue de Rosiers après la descente du militant antisémite Kémi Séba, j'étais présent dans le 19e arrondissement de Paris quand la chasse aux juifs était organisée par des délinquants antisémites. Je n'ai jamais manqué à l'appel quand les français juifs étaient attaqués pour la bonne et simple raison que je suis français avant tout comme ces jeunes, et que ces évènements étaient intolérables et constituaient une agression contre les français en général.

Je peux donc témoigner comme un grand nombre de personne que l'antisémitisme ça existe, le racisme anti-blanc aussi ça existe. Et il n'y a pas que les bobos habitués des bus franciliens qui le vivent.

Ce que je souhaite ajouter en complément de mon ami Simon, c'est le cafouillage que les propos d'Attali génèrent au sein de l'ultra-droite.

Il faut bien comprendre que depuis quelques temps Attali n'est pas n'importe qui. Il est pour l'ultra droite antisémite le Nouvel Ordre Mondial à lui tout seul !Il représente le "sioniste mondialiste" par excellence. Mais à présent, il y a comme un problème idéologique de fond... Si Attali dit qu'il n'y a pas d'antisémitisme en France et qu'il va jusqu'à accuser Israel... et bien il y a une remise en cause de toute la théorie élaborée depuis 2002. Puisque c'est Attali et les sionistes (moi compris parait il, quel honneur !) qui fabriquent l'antisémitisme dans tout un tas de buts : occidentalisme, victimisation des juifs, mondialisme, et j'en passe.

Alors comment résoudre ce casse-tête idéologique... laisser les juifs tranquilles et abandonner ce bon vieil antisémitisme est impossible... et de même, toute sympathie pour Attali le mondialiste libéral serait imbuvable... alors que faire !

La solution on la trouve comme d'habitude sur le blog rouge-brun préféré des NR, nazbols, et autres fins intellectuels de "la résistance nationale" (traduction : la petite bande néofasciste antisémite).

Voici ce que déclare cet après midi un des lecteurs-commentateurs du célèbre blog en question que l'on ne présente plus :

"Qu’Allah et Jeovah me pardonnent ! J’oubliais le Kosovo avec Kouchner comme gauleiter.
Voilà la France de demain :musulmane avec une direction juive."

La nouvelle connerie idéologique made in neo-fascisme, bientot disponibles en ouvrages de 300 pages dans les librairies habituelles aux auteurs habituels et sur les sites habituels.

Alexandre Gitakos

Jacques attali antisemitisme?


Par Simon Akoka, chargé de mission France-Israel Jeunes Paris



Jacques Attali a récemment déclaré que l'antisémitisme en France n'existe pas et que c'est ni plus ni moins Israel qui en fait l'invention pour pousser au départ.

A près avoir minimisé largement les difficultés que rencontrent les français juifs dans "la France d'après", le "libérateur de la croissance" distingue à travers les expressions "français juifs" et "israéliens" ceux pour qui l'antisémitisme est un fantasme et ceux qui en fantasment !

Autant dire qu'un juif qui se plaint dans le 93 d'agression n'est plus un français juif mais un israélien fantasmeur dont on a simplement signifié quoi, un avis d'expulsion ?

Et comme cerise sur le gâteau, il n'y pas de problème d'antisémitisme au sein de la communauté musulmane... bon... et peu importe si au début des années 2000 les statistiques des actes et injures racistes étaient à 90% le fait de musulmans sur des juifs... Ne partez pas Monsieur Attali je n'ai pas terminé.

Je suis français, juif, je soutiens Israel mais je n'ai strictement aucuns problèmes vis-à-vis de mon appartenance nationale qui est sans ambiguité française. Mon soutien à Israel étant celui d'un occidental, d'un juif aussi, mais sans ambiguité d'appartenance nationale. Je ne crois pas qu'un chrétien soutenant le Kosovo serbe soit forcément un kosovar refoulé, ce n'est pas plus mon cas pour Israel.

Israel est une grande démocratie et une nation libre, j'appelle de mes voeux à la même chose pour la France, et pour toutes les nations du monde.

J'habite le 19ème arrondissement de Paris, un quartier où il fait bon vivre, où les fleurs poussent et où le drapeau français flotte à toutes les fenêtres... non je rigole (enfin si ces sujets pouvaient être drôles...) ! Tout le monde a eu connaissance des tensions communautaires dans mon quartier et ce n'est qu'un fait parmi tant d'autres. Le symptôme d'une nouvelle France version Attali où tout va très bien madame la marquise. Sauf que la marquise a une corde au coup et qu'elle n'est donc pas vraiment dupe !

Jacques Attali est un peu comme ces bobos qui au courant de l'année 2000 ignoraient complètement l'explosion antisémite émanant... de la communauté suisse ? ça doit être ça, boycottons le chocolat contre le racisme.

Ces propos qui sont la négation de mon quotidien me révoltent, et j'aimerais terminer ce communiqué en citant le "porte parole des français juifs" Attali dans son interview :

"Attendez, je ne suis pas ici pour défendre la France."

Ça c'est sure Monsieur Attali, vous ne semblez d'ailleurs pas la connaître de l'intérieur. En bonne élite déconnectée du pays réel que vous ètes !

Nous autres juifs français et patriotes n'avons donc aucunes leçons de morale à recevoir.

lundi 19 octobre 2009

IDEOLOGIE

NOTRE PROGRAMME:


14 ans après l'assassinat du Rav Kahana z.l, les évènements ont confirmé toutes ses prophéties… La "politique de paix" des gouvernements successifs, de gauche comme de droite, a conduit à la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd'hui l'Etat d'Israël. Le Likoud n'offre aucune alternative véritable à la politique suicidaire d'Oslo, entamée par Pérès, Rabin et Beilin et poursuivie par Netanyahou et Barak.



LA SEULE ALTERNATIVE AUJOURD'HUI, C'EST LE PROGRAMME QUE DEFENDENT LES HERITIERS SPIRITUELS DU RAV KAHANA!

Rétablissement de la souveraineté juive sur toutes les parties d'Eretz Israël qui ont été bradées à nos ennemis par les gouvernements travaillistes et Likoud.

ANNEXION des territoires occupés par les Arabes en Judée-Samarie et à Gaza.

TRANSFERT des Palestiniens vers la Jordanie, Etat arabe palestinien de facto, peuplé de 80% de Palestiniens.

RETRAIT du droit de vote aux Arabes Israéliens qui ont choisi leur camp en soutenant Arafat contre l'Etat juif.

Renforcement du caractère juif de l'Etat d'Israël et encouragement de la natalité juive et du travail juif.

Instauration de la peine capitale pour les terroristes arabes.

Libération immédiate de tous les prisonniers politiques juifs.

Rééquilibrage de la politique sociale en faveur des couches défavorisées au sein de la population juive.

Suppression de la mainmise des élites dans tous les secteurs-clés de l'Etat (justice, médias…) et de l'économie.


Seule une alternative politique véritable permettra d'éviter la catastrophe à laquelle mène la politique actuelle

dimanche 18 octobre 2009

Qui sommes nous?

La legion juive recolte des informations pour combatre les islamistes et les neonazis,elle soutiens aussi le sionisme et revendique l'ideologie Kahaniste.La legion juive combat l'antijudaisme, et l'antisionisme.

Kahana Hai Camarades!