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jeudi 5 novembre 2009

Ils ont enfin compris

RAMALLAH, Cisjordanie - Les Palestiniens devront renoncer à un Etat indépendant si les colonies israéliennes continuent à s'étendre et que les Etats-Unis ne font rien pour s'y opposer, a averti mercredi le négociateur palestinien Saëb Erekat.
Selon le négociateur palestinien Saëb Erekat, les Palestiniens devront renoncer à un Etat indépendant si les colonies israéliennes continuent à s'étendre et que les Etats-Unis ne font rien pour s'y opposer. (Reuters/Ammar Awad)

Selon le négociateur palestinien Saëb Erekat, les Palestiniens devront renoncer à un Etat indépendant si les colonies israéliennes continuent à s'étendre et que les Etats-Unis ne font rien pour s'y opposer. (Reuters/Ammar Awad)

Le moment est peut-être venu pour Mahmoud Abbas, président de l'Autorité autonome, de "dire la vérité à son peuple, à savoir qu'avec la poursuite des activités de colonisation, la solution fondée sur le principe de deux Etats n'est plus d'actualité", a-t-il déclaré à la presse.

Invoquant la "feuille de route" adoptée en 2003, Mahmoud Abbas a fait du gel de la colonisation en Cisjordanie une condition de la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis l'hiver dernier.

En tournée dans la région, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton l'a vainement exhorté samedi à renoncer à cette condition et à régler le problème dans le cadre des négociations.

Elle a en outre salué l'offre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui propose de limiter temporairement les chantiers des colonies à 3.000 logements.

Pour Saëb Erekat, elle n'a fait qu'ouvrir la voie à de nouveaux projets de développement des colonies.

"MOMENT DE VÉRITÉ"

Les Palestiniens n'ont désormais plus d'autre choix que de "recentrer leur attention sur une solution fondée sur un Etat unique dans lequel musulmans, chrétiens et juifs pourraient vivre sur un pied d'égalité", a-t-il poursuivi. "C'est très grave. Il s'agit d'un moment de vérité pour nous", a souligné le négociateur.

Le gouvernement israélien ne veut pas entendre parler de cette solution, qui, à terme, ferait des juifs une minorité parmi des Palestiniens à la natalité bien supérieure.

Pour Saëb Erekat, l'Etat palestinien à la souveraineté limitée que propose Benjamin Netanyahu et son intransigeance sur le statut de Jérusalem ne laissent aucune marge de manoeuvre aux négociateurs.

Le chef du gouvernement a, selon lui, réaffirmé à Mahmoud Abbas "que Jérusalem resterait la capitale éternelle et indivisible d'Israël, que la question des réfugiés (de 1948) ne serait pas évoquée, que notre Etat serait démilitarisé, que nous devions reconnaître qu'Israël est un Etat juif, qu'il n'y aurait pas de retour aux frontières de 1967, que le ciel serait sous son contrôle".

"Ce sont des ordres, pas des négociations", a-t-il déploré.

Le Premier ministre israélien et le président de l'Autorité palestinienne se sont rencontrés en septembre à New York à l'initiative de Barack Obama.

Hillary Clinton a rappelé mercredi au Caire que Washington jugeait le développement des implantations juives de Cisjordanie illégitime. "Entrer dans la phase finale des négociations nous permettra de mettre fin aux activités de colonisation", a-t-elle toutefois ajouté.

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